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Lutte sur le site du Redortiers

Projet Parc Photovoltaïque, 12,64 ha, au lieu dit Couravoune au Redortier, porté par Engie Green

L’information dont nous disposons est disponible.

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Plusieurs raisons de nous battre contre ce projet :

  • espace boisé de chênes, de pins et de hêtres

  • biodiversité riche

  • site au bord de la route de Banon et du Redortier, extrêmement visible

  • + toutes les nuisances relatives au fait de remplacer un bois par un site industriel de panneaux solaires ...

Pour soutenir son choix sur la parcelle dite de « Couravoune » de 6,62 ha (+ 6,02 hectars de défrichement obligatoire pour la protection incendie), la mairie s'appuie sur l'argument qu'il s'agit d'un « terrain en friche, ancien terrain militaire non aménagé ». En fait ce terrain était une parcelle réquisitionnée par l’État dans les années 70 afin d'en faire un « terrain de stockage militaire ». La commune l'a récupérée en 2007 après abandon de ces terrains par l'armée française. Cette parcelle n'a fait l'objet d'aucune « anthropisation », et est restée un espace naturel qui évolue lentement vers une forêt naturelle, ce qui nous ravie et que nous souhaitons laisser faire. Cependant, vu que l'ensemble des arbres n'ont pas plus de 30 ans, il serait légal de défricher sans autorisation.  D'après le « guide de recommandations » élaboré par la DDT04 pour « l'installation d'une centrale photovoltaïque au sol », sur lequel doit s'appuyer l'avis de la MRAE, cette parcelle ne convient pas au projet . La DDT insiste sur « la limitation de la consommation d'espaces forestiers et agricoles, et la lutte contre l'artificialisation des sols, à fortiori sur des zones naturelles ». L'AE (autorité environnementale) rappelle que « les espaces forestiers, comme le espaces naturels et agricoles, n'ont pas vocation à accueillir des parcs photovoltaïques.  La révision de la carte communale ayant été refusée une première fois,  la mairie maintient son intention d'inclure ce parc solaire dans sa commune et fait une nouvelle demande de révision de sa carte communale.

 

Quelques éléments que nous retenons dans l'étude d’impact tirés de l’étude de l’entreprise APICITE https://amilure.org/wp-content/docs/docs_redortiers_la_couravoune/la%20couravoune.pdf

 

Forêt non « productive », n’est pas exploité pour ses ressources forestières :

Lande faiblement boisée en cours d’évolution vers une jeune forêt en mélange de feuillus et de résineux. La régénération et la recolonisation par des essences forestières (principalement chêne blanc et pin sylvestre) sont très actives. Arbres de moins trente ans, strate arbustive bien installée. Fermeture progressive par une chênaie blanche. 

Le projet de parc photovoltaïque aura une incidence sur les boisements, puisqu’il implique le défrichement de 6,62 ha (secteur d’implantation du parc photovoltaïque). Cependant, du fait du type de boisement présent sur la parcelle et d’une ancienneté de boisement inférieure à 30 ans, aucune autorisation de défrichement n’est nécessaire. Par ailleurs, un débroussaillement et maintien en état débroussaillé sera imposé sur une distance de 50 m autour de la clôture afin de limiter le risque de propagation de feux de forêt. Cela recouvrira une superficie supplémentaire de 6,02 ha. 

 

Végétation :
Chênaies blanches supra méditerranéennes, ourlets à Brome dressé et Brachypode de Phénicie, cultures annuelles et formations rudérales.
Habitats fréquents et bien représentés localement. Ces habitats jouent un rôle important dans la conservation et la dispersion d’espèces à fort enjeu patrimonial : flore messicole et Laineuse du prunellier.
Flore Gagée des champs et Gagée des prés : présente au niveau des cultures annuelles et dans une pelouse sèche interstitielle. Taxons protégés en France  

Le cortège d’espèces messicoles des cultures comprend également Androsace maxima et Polycnemum majus.

 

Insectes : 

Laineuse du prunellier : présente au niveau des aubépines et prunelliers dans les recrus de chênes. Taxon protégé en France. Il s’agit d’une partie d’une métapopulation locale de Laineuse présente également dans un large périmètre autour du site projet.  

 

Autres espèces :
L’Azuré du serpolet (Maculinea arion),
La Zygène cendrée (Zygaena rhadamanthus) et la Zygène des cirses (Zygaena brizae).  

 

Reptiles : 

Lézard vert occidental, Lézard des murailles, Seps strié. Couleuvre à échelons et Couleuvre de Montpellier potentielles.
Taxons protégés  

 

Oiseaux :
Fauvette grisette,
Fauvette orphée,
Fauvette passerinette,
Alouette lulu,  

Bruant fou,
Huppe fasciée.
Circaète Jean-le-Blanc nichant non loin et chassant à proximité immédiate du site.  

Secteur inclus dans le domaine vital d’un Aigle royal (adulte survolant le site), Milan noir, Vautour fauve, Faucon hobereau.  

Nourrissage de Nombreux taxons protégés.

 

Chiroptères  :

7 espèces identifiées avec certitude.
Toutes les chauves-souris sont protégées. Les falaises proches (moins de 1 km) sont favorables au Molosse et au Vespère de Savi.

 

Mammifères terrestres :

Deux espèces protégées : Hérisson d’Europe et de la Genette
Taxons protégés  

 

Plusieurs enjeux forts ont ainsi été identifiés lors du diagnostic écologique :
- concernant la flore, la présence de la Gagée des champs et de la Gagée des prés, au niveau des cultures annuelles et dans une pelouse sèche interstitielle ;
- concernant les insectes, la Laineuse du prunellier est présente au niveau des aubépines et prunelliers dans les recrus de chênes. 

-Concernant les oiseaux : 

• la Fauvette grisette pour sa présence dans la liste rouge régionale (NT);
• la Fauvette orphée, identifiée comme nicheuse au printemps 2017. Cette espèce est en progression sur la frange méridionale française;
• la Huppe fasciée, identifiée comme nicheuse au printemps 2017 

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