Projet de centrale photovoltaïque industrielle sur Revest St Martin.
Dégradation de 20 hectares de milieux naturels en Montagne de Lure par la société TEnergie.
Un site défini comme anthropisé malgré sa biodiversité exceptionnelle
Elzéard contre TEnérgie au Conseil d'Etat
AIDEZ NOUS A SAUVER CE SITE :
Chose rare, le rapporteur public n’a pas été suivi par le juge de la Cour Administrative d’Appel de Marseille qui jugeait en appel le recours que nous avions fait avec l'association Site et Monuments contre le permis de construire de la centrale photovoltaïque envisagée à Revest St Martin. Quatre scientifiques indépendants avaient parfaitement démontré les insuffisances, omissions et erreurs de l’étude d’impact mais le juge a manifestement préféré ne pas les lire et protéger l’industriel en faisant fi du réel. Nous le regrettons évidemment et nous allons devant le Conseil d’État, car il est inadmissible de laisser une telle étude d’impact être validée par un arrêt de la sorte.
APPEL A DONS :
Pour financer les démarches juridiques indispensables pour aller au Conseil d'Etat, vos dons seront une aide inestimable !
Vous pouvez donc
soit participer à la CAGNOTTE en ligne :
https://www.helloasso.com/associations/helichryse
soit envoyer un chèque ou des espèces à
Association Hélichryse, chez Dominique Decam
187 Hameau des Boyers, 04230 Montlaux.
Vos dons à l'association Hélicryse sont défiscalisables de 66%
un don de 100 € vous coûte en réalité 34 €.
(l'association vous fera parvenir un reçu à transmettre auprès de votre centre des impôts lors de votre prochaine déclaration pour 2025)
Vingt hectares de milieux naturels vont être ravagés la société TENERGIE pour la construction d'une centrale solaire.
Un inventaire naturaliste récemment réalisé par un bureau d'étude indépendant a permis de révéler la présence de 10 espèces nouvelles, protégées et/ou à très forts enjeux locaux de conservation sur le site. L'industriel n'ayant pas les dérogations préfectorales pour détruire ces espèces non détectées lors de l'étude d'impact qu'il a commandée, les travaux en cours sont totalement illégaux.
Le Site de Revest St Martin, au lieu dit Corraïne, situé au coeur de la Réserve de Biosphère Luberon-Lure de l’Unesco, est présenté par l'industriel comme une surface anthropisée du fait de sa situation sur une ancienne carrière. Or, d'une part, la carrière ne correspond qu’à environ un dixième de la surface globale, et d’autre part la carrière n’étant plus exploitée depuis plusieurs années, une « remise en état » par la nature elle-même s’est opérée. L'Etude d'Impact initiale de l'industriel avait déjà révélé la présence de 35 espèces protégées (31 d'oiseaux, 3 de reptiles, et 1 d'insecte), démontrant ainsi une diversité importante dans cet écosystème.
A nouveau nous posons la question : par quelle logique absurde décide-t-on de détruire un milieu naturel riche en biodiversité pour y installer une usine photovoltaïque ?


























